Scène 2. La verrière
Vues du dessus, les lignes droites et géométriques de la bague reprennent le plan du monument parisien. De profil, les fils d’or ornés de diamants et cristaux de roche évoquent les chutes d’eau et de végétation d’un décor-spectacle. De l’intérieur, c’est un vrai monde en soi, une miniature précieuse de la verrière du majestueux bâtiment.
Sous une voute d’or et de cristal de roche taillé vitre par vitre, un plateau pavé de 125 diamants symbolise un plan d’eau d’où s’écoulent cinq cascades d’or, diamants et saphirs blancs. Leurs débits différents, représentés par 278 pierres aux tailles brillants, princesses, cabochons et marquises, ruissellent avec éclat le long du corps de la bague.
Le spectacle est entier, partout : attachée par une charnière invisible, la verrière précieuse s’ouvre. Elle révèle le plateau serti et la rosace centrale d’or, de diamants et de cristaux de roche dont les motifs gravés reprennent le dessin de la coupole du Grand Palais et les lignes inspirées de la Croix de Malte que l’artisan-joaillier Fulco di Verdura aimait représenter sur ses bijoux.
Cette maquette joaillière encapsule toute l’essence d’une histoire contée : celle d’une scénographie extraordinaire, d’un univers onirique, unique et précieux.