Scène 1. La nef
Sous la verrière tombent des chutes d’eau et des cascades végétales. Puis, le temps se suspend : les gouttes d’eau deviennent diamants et cristaux de roche, la végétation s’épanouit en un camaïeu d’émeraudes et d’aigues-marines, les pas de la promenade se changent en pierres mobiles.
Évoquant la Nef du Grand Palais et sa charpente, la manchette est un trésor d’architecture et de sculpture, une maquette joaillière. Ses entrelacs de métal précieux s’inspirent de la structure d’un échafaudage.
Le long de la trame tissée de fils d’or, d’émeraudes et de diamants représentant la végétation, plus de 200 cristaux de roche et aigues-marines taille cabochon ainsi que des diamants poires et brillants donnent l’illusion d’une eau qui ruisselle.
L’éphémère devient éternel, à portée de main. Le spectacle est d’or.
Au coeur de la structure de la manchette, la coupole brille en majesté : sculptée dans un cristal de roche et gravée sur l’envers dans quelques microns d’or, la rosace est sertie d’un diamant taille brillant de quelques carats et de 4 diamants tapers.
Tout ici est question de matière, d’architecture, de scénographie : celle d’une histoire contée au Grand Palais.